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La larme à l’œil


A la sortie de l’hiver le temps devient de plus en plus clément. La vigne se réveille peu à peu de sa dormance hivernale. Les bourgeons gonflent et la vigne pleure... de joie évidemment ! 😊

Les températures remontent et provoquent des montées de sève. La sève s’écoule alors par les coupes de taille. On observe des gouttes de sève, comme des larmes…

Les bourgeons commencent à gonfler et à sortir de leur coque protectrice. On devine déjà, sur certains d’entre eux, les futures feuilles. A partir de maintenant les bourgeons, qui contiennent déjà les grappes de la récolte 2021 même si on ne les voit pas à l’œil nu, deviennent plus fragiles. Ils deviennent par exemple sensibles au gel. Même en Provence, des gelées tardives sont encore possibles. Nos anciens disaient : « Tant que lou mes de Mai n'es pas au vinto-cinq, l'iver es pas cue » (Tant que le mois de mai n'est pas au 25, l'hiver n'est pas cuit) mais, de nos jours, avec le réchauffement climatique, il serait bon d’adapter le proverbe et de fixer la date de la libération au 25 avril.